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21 February 2003 - Montreal, Quebec, Canada Concert Review 9 March 2003
BON JOVI : YOU GIVE ROCK IT'S BEST NAME!!

A review by Jocelyn Pauzé / pauzejocelyn@hotmail.com

BON JOVI : «YOU GIVE ROCK ITS BEST NAME»

Le 21 février au Centre Bell, 17000 personnes étaient conviées à un énorme party. On nous promettait toute une soirée et un menu des plus exquis. Les hôtes? Jon Bon Jovi, Richie Sambora, David Bryan, Tico Torres et Hugh MacDonald. Les domestiques? The Goo Goo Dolls!!!! On avait donc rendez-vous avec les années 80 et 90.

À 19h30, lorsque les lumières se ferment pour une première fois, la salle est presque pleine. Quelques bancs vides ici et là, mais sans plus. Les Goo Goo Dolls font leur entrée sur scène et sont applaudis chaleureusement. Très en forme, le band alternatif a offert une solide performance durant un peu plus de 45 minutes. Malgré le son médiocre et les éclairages ternes, ils ont su tirer leur épingle du jeu et réchauffer la salle juste à point pour les hôtes de la soirée. Terminant leur set avec «IRIS» (pièce titre du film «City of angels»), sur laquelle la foule a chanté en harmonie, les Goo Goo Dolls ont tiré leur révérence avec des applaudissements à tout rompre. Très belle performance. La table était mise pour les maîtres de la maison, les p’tits gars du New-Jersey!!!!

De 20h15 à 20h40, une ambiance monstre règne dans l’enceinte du Canadien de Montréal. Des cris, une vague qui n’arrête pas de faire le tour du Centre Bell, des fans qui ne cessent de scander «BON JOVI, BON JOVI, BON JOVI», des hymnes entraînants («You shook me all night long», «Love in an elevator», «Rock and roll all night», «We’re not gonna take it», etc.), bref, on sentait que quelque chose de gros était sur le point de se produire.

À 20h40 précisément, les lumières s’éteignent à nouveau. Des éclairages magnifiques laissent paraître 3 gigantesques soucoupes satellites érigées sur la scène, question de bien rappeler à la foule qu’on est invités au party pour la promotion de l’album de l’heure, «Bounce». Les premières notes de la pièce titre se font entendre et le band prend d’assaut la scène. Le favori de toutes ces dames apparaît ensuite avec son joli minois(il faut bien le dire, il l’a la gueule!!!) et son sourire resplendissant. Mais, que voit-on? Rêve-t-on? Mais non, c’est réellement ce qu’on voit ; le beau Jon a pris du poids, beaucoup à part ça (du moins, si l’on se fie à son arrière-train et à ses cuisses!!!). Mais ça ne l’empêche pas de démontrer une forme des plus spectaculaires et de mettre la foule de son côté. C’est l’euphorie complète dans le Centre Bell. Le son est bon, la voix de Jon est excellente (agréable surprise) ; seule ombre au tableau : les back vocals ne sont pas assez fortes, ni les solos de Sambora. Il en sera de même tout au long de la soirée. Mais un party n’est jamais parfait, il y a toujours des petites imperfections!!!!!

Revenons au menu de la soirée. Nos hôtes nous servent ensuite «You give love a bad name», «Wild in the streets» et «Livin’ on a prayer». Le party est pogné dans ‘place!!!!! Quel début. Lorsqu’on entend de telles méga-hits en levée de rideau, c’est qu’on est en voie d’assister à une soirée mémorable.

La foule est en délire et les voix féminines sont des plus stridentes. Les énormes satellites tournent sur eux-mêmes et se transforment en gigantesques écrans, laissant voir tout au long du spectacle les moindres faits et geste de nos hôtes. Génial. Les éclairages sont sublimes, les lasers sont omniprésents, Jon se promène d’un bout à l’autre de la scène en dansant, en sautillant, et en entraînant constamment la foule avec lui Sambora ne fausse pas d’une note, Bryan joue comme un Dieu et Torres est puissant à la batterie. Tout y est, rien ne manque. Côté chansons, toutes les p’tites nouvelles sont accueillies chaleureusement par un public gagné d’avance comme en témoignent «Everyday» et «Undivided». Les pièces sont merveilleusement enchaînées et le mélange des nouvelles pièces avec les anciennes est excellent. On ne se tanne pas d’entendre «Runaway» qui rappelle les premières années d’existence du band.

C’est dans «Wanted dead or alive» que Jon décide de laisser toute la place à la foule. Quel spectacle d’entendre 17000 personnes entonner le premier couplet en harmonie, sans aucune aide du band. Jon semble ébahi et émerveillé, tel un enfant qui récite avec succès une leçon devant la classe ; il ne cesse de répéter «Montreal, you are simply amazing». Superbe moment.

Après un excellent solo de clavier, le band enchaîne avec quelques pièces de «Bounce» pour ensuite y aller d’une belle surprise : Jon laisse la place à Sambora pour chanter la très belle «I’ll be there for you». Très belle voix ; dommage qu’on ne l’entende jamais sur les albums du band.

Après 16 pièces, on aurait été en droit de s’attendre à ce que le show prenne fin pour laisser place aux rappels et que l’énergie diminue. Mais c’est très mal connaître Bon Jovi. Les vieux routiers de 20 ans d’expérience avaient encore 4 pièces dans leur manche, et l’énergie grimpait d’un cran à chacune de celles-ci (sans vouloir être méchant, on est loin d’Ozzy qui en a interprété 14 en mars dernier, rappels inclus, et qui se traînait de plus en plus au fur et à mesure que le show avançait). Il fallait voir les 34000 mains se lever dans les airs à chaque fois que Mr. Bongiovi chantait le refrain de la pièce «Raise your hands», c’était magique. C’est finalement au bout de 20 pièces et d’une fin à vous couper le souffle avec «Born to be my baby» que le band décide de se retirer pour mieux se laisser désirer par ce public complètement déchaîné. On a rarement vu le Centre Bell (ou Molson) vibrer autant. Pendant 5 longues minutes, la foule s’est arrachée le cœur à en redemander. Et ça en valait la peine.

Le band revient sur scène pour continuer le party. «In these arms» (que nous n’avions pas entendue en spectacle depuis longtemps) ouvre le bal. Suit «Damn», à ma grande surprise. Ensuite, lorsque le beau Jon demande à la foule «Is there a doctor in the house?», tous bondissent de leur banc pour danser et entonner «Bad medicine». C’est alors que sur les gigantesques écrans, apparaît une très jolie infirmière quelque peu dénudée…..Disons que pour un instant, on se croyait à un show de Mötley Crüe avec les «Nasty Habits». À la fin, Jon remercie la foule et se dirige vers l’arrière de la scène, laissant ses acolytes terminer le travail. Alors que tous croyaient la soirée terminée, Jon revient vers l’avant et entonne une version endiablée de «Shout». Le band délaisse ensuite ses instruments pour venir saluer la foule qui est quasi en état de choc!!!!! Jon n’en revient pas de voir l’énergie de la foule et dit «Montreal, now I know why I always love to come back and see you people, you are simply amazing». Cliché ou non, c’est ce que les fans veulent entendre et ils en redemandent encore. Les gars reprennent leurs places et y vont de deux autres pièces, terminant avec «Twist and shout». Wow!! Époustouflant. Quelle énergie. Le band se laisse applaudir pendant de très longues minutes. Ils doivent quitter la scène, mais on peut voir que ça ne leur tente guère. Avant de quitter pour de bon, Jon dit à la foule «We’ll see you this summer. Thanks from the bottom of our heart ; you are awesome». Il n’en fallait pas plus pour créer à nouveau l’euphorie et l’hystérie. Les lumières s’allument, il est 23h20. Ceux qui étaient là et qui n’avaient jamais vu Bon Jovi ont dû être littéralement conquis. On ne pouvait demander rien de plus, ils ont simplement tout joué ce qu’on voulait entendre(ou presque) pour être sur le party. Que jouer de plus pour mon bonheur? «I’d die for you», «Blaze of glory», «In and out of love», «Tokyo road», «Hey god», «Bed of roses» et «Keep the faith». Mais s’ils avaient écouté les fans, il aurait fallu qu’ils jouent toute la nuit!!!! Lorsque le party est bon, on ne veut pas que ça finisse!!! Jon, ne t’inquiète pas ; tes 17000 fidèles seront au rendez-vous cet été!!!!

On nous avait promis un party, on a plutôt eu droit à un M-É-G-A P-A-R-T-Y !!!! Des hits, des hits et encore des hits. Quelle générosité. Quelle sincérité. Quand ça fait 20 ans qu’on organise des partys, on est habituellement fatigués et la forme diminue. Pas dans ce cas-ci. Bon Jovi est des plus respectueux envers ses fans et en donne plus d’année en année, ce qu’il a encore prouvé hier soir. Il a bien mis en valeur les années 90, et bien fait revivre la décennie 80. Messieurs Klaus Meine et David Coverdale sauront-ils en faire autant le 14 mars prochain lors de la visite de Scorpions et Whitesnake? La marche est haute, très haute…

SET LIST de la soirée :



1-BOUNCE (Bounce)
2-YOU GIVE LOVE A BAD NAME (Slippery when wet)
3-WILD IN THE STREETS (Slippery when wet)
4-LIVIN'ON APRAYER (Slippery when wet)
5-EVERYDAY (Bounce)
6-UNDIVIDED (Bounce)
7-RUNAWAY (Bon Jovi)
8-JUST OLDER (Crush)
9-WANTED DEAD OR ALIVE (Slippery when wet)
10-THE DISTANCE (Bounce)
11-ITS MY LIFE (Crush)
12-MISUNDERSTOOD (Bounce)
13-RIGHT SIDE OF WRONG (Bounce)
14-I'LL BE THERE FOR YOU(par Richie Sambora) (New Jersey)
15-HOOK ME UP (Bounce)
16-SOMEDAY I'LL BE SATURDAY NIGHT (Cross roads – greatest hits)
17-BLOOD ON BLOOD (New Jersey)
18-RAISE YOUR HANDS (Slippery when wet)
19-I'LL SLEEP WHEN IM DEAD (Keep the faith)
20-BORN TO BE MY BABY (New Jersey)

Rappel:

21-IN THESE ARMS (Keep the faith)
22-DAMN (These days)
23-BAD MEDICINE (New Jersey)
24-SHOUT (The Isley Brothers)
25-ROCK N’ ROLL MUSIC (Chuck Berry)
26-TWIST AND SHOUT (Beatles)


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